Lors de la construction d’une maison, la première phase à faire est le gros œuvre. Celui-ci regroupe plusieurs genres d’opérations de constructions préalables qui devraient mettre les travaux hors d’air et hors d’eau. Cette étape comprend en premier lieu la pose des fondations, la pose de raccordements d’assainissement, et enfin, le soubassement. Ce dernier représente l’assise de l’ensemble de la construction. Il s’agit de la base d’une fondation qui repose directement sur le sol.
Le rôle du soubassement et ses différents types
En plus des fondations et l’assainissement, la construction d’une maison comprend également le soubassement. Plus qu’un indispensable, cet élément constitue la partie inférieure, massive, des travaux de construction. Il a pour mission de surélever ceux-ci au niveau du sol. Le soubassement est donc l’assise de la construction. Il détient la base d’une fondation qui repose catégoriquement sur le sol. Comme il s’agit d’une étape très délicate des travaux de gros œuvre, il est impératif de faire appel à des professionnels du bâtiment pour assurer sa mise en place. L’entreprise https://immo-bdr.be dispose d’une équipe compétente dans ce domaine, que vous pouvez engager pour donner forme à votre projet.
Par ailleurs, il est à savoir qu’il existe trois catégories de soubassement qui correspondent chacun à des besoins bien spécifiques en matière de construction. Voici les différentes techniques de soubassement à découvrir lors d’une construction de maison neuve :
Le procédé de soubassement appelé « hérisson »
En termes de soubassement, il y a en premier lieu ce qu’on appelle « hérisson ». Ce procédé de soubassement consiste à recouvrir de pierres compactées le sol naturel préalablement décapé, ensuite d’une dalle munie d’un treillis métallique.
Afin d’éviter les remontées d’humidité, un élément essentiel pour garantir l’isolation de la maison, il faut y disposer un film plastique. C’est la solution la plus pratique et la plus économique concernant le soubassement. Cependant, pour profiter de cette technique, il faut que le sol soit entièrement plat.
Le vide sanitaire, la deuxième catégorie de soubassement
La particularité de ce type de soubassement est la possibilité de bénéficier d’un espace intermédiaire suffisant, d’au moins 20 cm, qui est conservé entre le sol du rez-de-chaussée et les fondations. Celui-ci est très indispensable afin de permettre l’insertion d’un béton hydrofugé ou des parpaings.
Cette technique de soubassement reste la solution la plus pertinente pour éviter les ruissellements et inondations de pluie. Aussi, le vide sanitaire permet de bâtir une maison sur un terrain en pente, sans avoir à creuser le sol de manière importante. Malgré cela, il faut noter que cette catégorie de soubassement coûte plus cher que le hérisson.
Le soubassement sous-sol, une autre technique à privilégier
L’application de ce type de soubassement permet d’avoir un espace intermédiaire considérable entre le sol de l’habitation et les fondations. Cet espace offre la possibilité de créer une sorte de « sous-étage » supplémentaire qui peut être utilisée en guise de garage ou d’atelier.
Cette catégorie de soubassement demande ainsi un système de drainage important pour prévoir les risques d’inondations. Il est à savoir que la mise en place d’un sous-sol engendre des coûts supplémentaires à l’ensemble des travaux, bien au-delà de ceux requis pour un soubassement vide sanitaire.
Quel que soit le type de soubassement à choisir, l’idéal est de faire appel à un expert en bâtiment afin de déterminer la catégorie la plus adaptée à sa construction.